Slow Food, le défenseur d’une alimentation plus saineSlow Food, le défenseur d’une alimentation plus saine

Slow Food, le défenseur d’une alimentation plus saine

2 août 2020

 

 

Le Slow Food, mouvement qui se développe aux quatre coins de la planète, souhaite mettre en valeur le travail des producteurs locaux et leurs aliments frais. On vous en dit plus.

Slow Food : définition

Avant d’être un mouvement, le Slow Food est avant tout un art de vivre. Souvent qualifié d’écogastronomique, il propose de réapprendre les plaisirs de la table en consommant une alimentation locale et fraîche.

 

Il aspire à être un mouvement militant, désireux de changer les choses. Il souhaite lutter contre l’industrialisation et l’appauvrissement des saveurs. Instigué par Carlo Petrini, gastronome passionné, le Slow Food souhaite avoir une action sur les décideurs de l’agroalimentaire. 

Les origines du Slow Food

L’histoire du Slow Food a débuté au début des années 80, en Italie. Depuis le Piémont, terre de haute gastronomie, un chroniqueur italien, Carlo Petrini, décide de fonder une association. Son objectif : la protection du patrimoine agricole local face à l’industrialisation de l’alimentation.

 

En 1986, l’association devient un mouvement militant à but non lucratif suite à l’installation d’un McDonald sur une place de Rome. Carlo Petrini le baptise naturellement « Slow Food » pour marquer les différences avec le « fast-food ». Ce jour marque la naissance du mouvement Slow Food qui ne cessera d’évoluer tant en membres qu’en projets. Il est reconnu par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture.

 

En 1989, des soutiens du monde entier signent le manifeste de Slow Food à Paris. Il s’agit des grands fondements du mouvement dont voici les points clés :

-La mise en avant des saveurs régionales et locales ;
-La lutte contre le « fast-food » ;
-Le développement du gout, trop effacé dans l’alimentation ;
-Revivre le bonheur de la « bonne bouffe ».

Le mouvement Slow Food, dans la pratique

Slow Food agit pour remettre à l’honneur les aliments produits dans les régions. Le mouvement s’attache à montrer le travail précieux de tous les producteurs locaux proposant des produits frais et en circuit court. On retrouve les saveurs et le gout d’une alimentation saine. Les producteurs, quant à eux peuvent mieux vivre de leur métier et être payés à leur juste valeur.

 

Pour le mouvement Slow Food, un autre enjeu se dessine rapidement : préserver la biodiversité. Écosystèmes, espèces, animaux, végétaux, chaque élément peut être mieux traité si chacun agit sur le plan local. La préservation de l’environnement se veut ancrée dans le mouvement Slow Food. Et pour cause, il conditionne les méthodes d’élevage, la production pérenne d’aliments, le devenir de tous les maillons de la chaîne.    

 

Afin de donner un écho à ces valeurs fondamentales, Slow Food participe à des projets et crée des alliances. Des acteurs de la gastronomie au sens large et des réseaux de producteurs du monde entier y participent. Cela donne naissance à des rencontres et à des améliorations malgré l’industrialisation croissante. Les acteurs de l’agroalimentaire portent leur regard sur le mouvement : c’est le cas en Italie. À l’heure où la traçabilité est de plus en plus demandée par le consommateur, connaître le parcours et les étapes de production des aliments que nous avons dans nos assiettes est intéressant.

Slow Food, un mouvement international

La première entité étrangère née depuis la création du mouvement à Bra en Italie est celle de Slow Food Allemagne, en 1992. D’autres ont suivi, notamment Slow Food France, et aujourd’hui, le mouvement compte 100 000 membres répartis dans plus de 150 pays. Créé dans un charmant coin du Piémont, Slow Food est devenu un mouvement international d’envergure.

 

Derrière les projets (réseaux) et rencontres mis en place, il y a des scientifiques, des vétérinaires, des étudiants, des producteurs, des paysans, des gastronomes ou encore des agriculteurs : un panel très large qui représente finalement chaque consommateur aux quatre coins du globe. Tous font partie de conviviums dans chaque pays : ce sont des réseaux locaux installés dans différentes régions.

 

En France, des conviviums sont ouverts à tous dans les principales régions de l’Hexagone. C’est grâce à ces réseaux que les événements peuvent avoir lieu notamment. Le mouvement inspire aussi la jeunesse dont beaucoup se sont réunis au sein du Slow Food Youth Network. Ce réseau mise sur l’alimentation pour un avenir meilleur : faire prendre conscience aux jeunes gastronomes des enjeux de l’alimentation pour notre planète.

 

Le mouvement Slow Food a également souhaité apporter son soutien en faveur d’une alimentation saine : faire cesser le cadre trop strict des régulations sur le plan de l’hygiène pour ces producteurs ayant de plus en plus de mal à vivre de leur métier. Au-delà de la dimension militante de l’événement dédié au fromage, c’est aussi l’occasion de rencontres et d’échanges entre producteurs tous les deux ans à Bra, la ville natale du Slow Food.

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